L’AFNOR définit l’archivage numérique par : “L’ensemble des actions, outils et méthodes mis en œuvre pour conserver à moyen et long terme des informations dans le but de les exploiter”.
Celui-ci se développe depuis plus de 20 ans et résulte de la rencontre entre quatre phénomènes principaux :
- L’augmentation des volumes de données dans les entreprises et leur importance accrue
- La multiplicité des solutions logicielles et matérielles autour de l’information numérique et la rapidité de leur obsolescence, avec des difficultés d’interopérabilité entre les plateformes
- Les nouvelles problématiques de cyber-menaces en termes de sécurité et d’intégrité
- La reconnaissance de la valeur légale de l’écrit sous forme électronique
L’enjeu de conservation est devenu crucial pour les entreprises actuelles. Le Cloud apporte des techniques simplifiant l’archivage numérique et des capacités de diminution des coûts.
La différence entre la sauvegarde et l’archivage numérique
Tout d’abord, l’archivage numérique ne doit pas être confondu avec des notions de sauvegarde ou de stockage informatique. En effet archivage et sauvegarde ont des fonctions et des finalités bien différentes. Elles ne répondent ni aux mêmes besoins, ni ne fonctionnent de la même façon.
Nous commencerons par une étude des différentes fondamentales entre la sauvegarde informatique et l’archivage numérique
Domaine | La sauvegarde informatique | L’archivage numérique |
La profondeur | La profondeur de la sauvegarde est souvent de quelques semaines / quelques mois (on parle souvent de mécanisme GFS : Grandfather-Father-Son) | La profondeur des archives est de quelques semaines jusqu’à plusieurs années (5 ans/10 ans/20 ans…) |
La vitesse de restauration ou de récupération | En sauvegarde, le sujet le plus important est la restauration. On parle généralement du besoin en vitesse de restauration. Elle est critique car généralement les métiers sont bloqués dans l’attente de la restauration de fichiers ou d’un serveur. | La vitesse de récupération d’une archive est plus longue : en mode archive serveur : on peut attendre 24/48 heures avant d’avoir la VM activeen mode fichier : les besoins de délais sont plus courts : quelques heures maximum |
La dimension réglementaire / normative | Il n’existe pas vraiment de norme de sauvegarde, mais certaines normes de management (ISO 9000, …) imposent de disposer d’une politique de sauvegarde adaptée aux risques/enjeux de l’entreprise | L’archivage peut revêtir une exigence :Réglementaire : archiver une application avec ses donnéesNormative : archiver un fichier (facture, bulletin de paye,…) avec une garantie d’intégrité |
Les besoins de l’archivage
Les dernières décennies ont vu émerger de nombreuses normes relatives à l’archivage pour répondre à différentes problématiques : qualité, authenticité, sécurité, intégrité…
Il y a deux grandes catégories de besoin d’archivage serveur :
Le besoin de restaurer un environnement datant de plusieurs années
La nécessité métier demande de pouvoir restaurer un environnement d’un ou plusieurs serveurs complets sur une profondeur de plusieurs années pour des raisons :
- D’audit (suite à un accident, à un litige industriel …)
- De traçabilité des processus (dans un ERP, sur les processus supply-chain, …)
- Dans le cadre de contraintes réglementaires, un client peut être amené à vouloir restaurer un serveur à une certaine période. Par exemple à des fins d’audit fiscal.
Le besoin de prolonger la profondeur de la politique de sauvegarde
Le besoin d’archivage numérique peut aussi être lié à un souhait de disposer d’une sauvegarde sur une profondeur plus importante que celle définie dans une politique de sauvegarde. Il permet de bénéficier d’une bien plus grande profondeur de sauvegarde, sans augmenter les coûts de façon importante.
Il peut être lié aussi à la volonté de mettre en œuvre une rupture technologique entre ses sauvegardes. Cela garantissant que si celles-ci sont corrompues. Dans ce cas, on peut parler d’archives en rôle de « rempart ultime ». En effet, une rupture technologique est l’une des seules façons d’empêcher le chiffrement de vos sauvegardes en cas de cyber attaque. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce sujet, vous pouvez aller lire l’article : Ransomware : le pire n’est jamais certain, mais sa probabilité augmente !
L’intérêt d’utiliser le Cloud dans le domaine de l’archivage
Les solutions existantes d’archivage actuelles, sous forme logiciel ou matériel, sont onéreuses, et par conséquent parfois compliquées d’accès pour les PME, ETI et collectivités. Mais la problématique d’archivage de serveurs n’est presque jamais traitée, en général parce que trop compliquée à mettre en œuvre dans une architecture « on-premise ».
Les avantages d’utiliser le modèle Cloud sont alors nombreuses :
- Les classes de stockage permettent d’optimiser les coûts des archives, notamment via les solutions de stockage froid.
- Dès que le redémarrage Cloud du serveur a été testé une fois, on a un bon niveau d’assurance que l’archive pourra être redémarrée.
- mais attention, les mécanismes de reconnexion à ce serveur plusieurs années après doivent être réfléchies !
La solution d’archivage numérique de UCover by Nuabee
Nous avons développé une solution d’archivage de serveurs. Cette solution présente de nombreux avantages spécifiques :
- Nécessite seulement un changement de classe de stockage
- Les données de sauvegarde sont déjà présentes dans le Cloud via la solution de sauvegarde Nuabee backup
- Il n’y a pas besoin de re-uploader les données depuis le stockage local. Il faut procéder à une copie de la sauvegarde du serveur ou de la VM, grâce au stockage objet du stockage chaud au stockage froid.
- Les mécanismes de restauration et redémarrage de la VM sont industrialisés et nous permettent une restauration du serveur en quelques heures.
Cette fonctionnalité est accessible directement depuis la console d’administration de la solution UCover. Elle permet d’archiver vos serveurs en quelques clics.
Si vous souhaitez plus d’information sur la solution d’archivage, contactez nous