Le RPO est l’intervalle de temps correspondant à la quantité maximale de données perdue acceptable par l’entreprise. En d’autres termes, le RPO est la fraîcheur des données à restaurer en cas d’interruption. Cette notion détermine les objectifs et la stratégie de sauvegarde.
Par exemple : L’entreprise a défini un RPO de 24h maximum. Un de ses serveur est en panne à 10h. L’entreprise va restaurer la dernière sauvegarde, qui date de 18h la veille. La fraîcheur des données sera donc de 16h, l’objectif est validé.
Le RPO se définit en fonction de l’analyse des risques et du bilan d’impact sur l’activité. Cela doit être réalisé avant la construction du projet PRA.
Un RPO de 24h peut être suffisant pour des serveurs dont la volumétrie est faible. Dans ce cas une seule sauvegarde sera effectuée en fin de journée. Pour des machines où la volumétrie de données modifiées est importante, type base de données (SQL), un RPO plus court peut-être nécessaire. Dans ce cas, des sauvegardes plus fréquentes sont réalisées (généralement en mode bloc).
Dans un PCA (Plan de Continuité d’Activité) le RPO est de quelques secondes. La réplication est dite synchrone et garantit une correspondance parfaite entre les données de la source et de la cible. La réplication synchrone est au premier abord la meilleure solution, en réalité, elle est très coûteuse et exige un débit internet très important.